La vibration de la Lumière irradie ta silhouette

On dirait un reflet du ciel venu jusqu’en bas

Devant tant de clarté je reste comme muette

C’est un bain de lumière dans tout son éclat

J’entends tes pierres psalmodier les prières

Celles d’aujourd’hui mais aussi celles d’autrefois

Elles respirent la joie de ton cœur de Mère

C’est un secret inviolé qui me saisit d’émoi

Les vitraux me racontent ta belle histoire

Ils chantent le cantique de ton cœur d’orante

J’entends la voix des anges moi qui ne peut les voir

C’est une louange sans fin à ta beauté vivante

Oh que tu es belle ma Mère, maReine, Notre Dame !

Je me joins à la litanie des saints qui t’acclament

Comblée de grâce, rien n’est trop beau pour toi

C’est un ravissement céleste qui laisse sans voix

Je te regarde saisie d’une émotion que rien n’égale

Oui, c’est bien toi, dans ses murs et ses cantiques

Le murmure indompté de tous les chœurs angéliques

C’est une symphonie superbe aux sonorités de cristal

Je te respire heureuse de retrouver ton sein très pur

Oui, tu es là, dans ce vaisseau à voguer sur les mers

Immense, insaisissable plus grande que l’Univers

C’est un voyage à nul autre pareil et sans armure

Tu t’élances par sa nef, jusqu’au transept de Ses bras

Tu connais les douleurs de notre monde sans espoir

Tes larmes recueillies cachées avec Lui au Ciboire

C’est un amour si fou Ô Marie qui ne peut qu’émouvoir

Tu as la grâce des tempêtes esseulées à crier nos souffrances

Tu as les transports des joies divines qui exaltent sa Gloire

Ô oui, Marie, Notre Dame, tu es bien plus qu’une élégance

C’est une Vie qui s’offre à toute personne au désespoir

Tu portes le diadème de l’humilité gravée dans les murs

Toute à Lui sans cesser d’être à nous, si secrète en ton silence

Tu es la joie des pauvres et des petits aux cœurs purs

C’est un chemin diamanté vers la Transcendance

Ô Marie, tu n’es pas qu’un nom,

Tu n’es pas qu’une cathédrale

Tu es une présence.