Episode 2 "La Voix d'Aurore"

La lettre d'Aurore

Le silence comme refuge

 

Je suis Aurore.
J’ai souvent aimé le silence plus que les mots.
Ce n’est pas que je n’aime pas parler… c’est juste que les sons du monde sont parfois trop.
Trop forts. Trop vides. Trop codés. Trop envahissants. Sans arrêt. Comme si le monde ne pouvait pas se passer du bruit. Tout le temps.

 

Le silence n’a jamais été vide pour moi.


Il est refuge, il est écrin.
Dans les cabanes d’Opalin, au cœur de la forêt, j’entends mieux.
Mon propre souffle. Mes pensées qui ne s’entrechoquent plus.
Et cette impression… d’être enfin à la bonne fréquence.

 

Garance, un jour, m’a dit :
“Ce n’est pas le silence qui t’isole. C’est lui qui t’ouvre.”
Et j’ai compris que je n’étais pas bizarre.
Juste sensible au murmure des choses vraies.

 

Le silence est un trésor : 

 

J’aime la poésie, la nature, le souffle léger de la brise du matin, le délicat son des fleurs balancées par le vent, le vol des papillons. Plus de performance. Plus de sous-entendus. Plus de turpitudes.

Plus de violences non plus. Rien que moi, la nature et le silence musical de la forêt tranquille. Plus de performance. Plus de sous-entendus. Plus de turpitudes.

 

Le moment souvent idéal pour lire, réfléchir, s’ouvrir à l’invisible.

J’aime la forêt. Elle me regénère.

Peut-être que dans un monde qui parle trop…
Le silence, c’est le langage de ceux qui ressentent fort.
Je suis Aurore. Et dans le silence, je me retrouve.

Je m’apaise. Tout redevient accessible pour moi.

 

Extrait roman :

 

« La forêt est magnifique le matin. Le soleil tentait de se frayer un passage entre les grands arbres, une rivière coulait sans trêve sur les petits rochers, l’eau par endroits formait des petites cascades miniatures dont la musique enchantait les oiseaux, quelques pâquerettes et boutons d’or parsemaient les contours entres les troncs géants, la mousse verte comme un tapis immenses parcouraient les allées, un écureuil vint tout surpris. Il regarda Aurore qui l’admirait puis s’en alla aussitôt. Que la forêt est calme !...

 

Revêtir le manteau du silence  :

 

Aurore se surprenait à revêtir le manteau du silence, elle n’osait plus parler, ni penser. Rien que le silence au cœur des oiseaux qui chantaient. »

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