PERLE ET DRAGON 

De

Anita Valantin

Voici un livre du genre Fantasy. J'ai été emportée par l'histoire de Erendal Epée du Dragon et par Bianca Perle de l'Aigle. Chacun, pour percer le mystère de leur existence, va devoir affronter sur leurs chemins respectifs des combats contre des forces ennemies.

Vous trouverez dans ce livre : un monde imaginaire aux paysages merveilleux, des lunes et des soleils, des pouvoirs magiques, des aigles géants, des pouvoirs télépathiques, des dons de guérisons, des combats contre les dragons et les intrigues d'une forêt maléfique.

Cest un univers plein de rêves, de beauté, d'aventures extraordinaires. Un moment d'évasion loin de notre réalité ordinaire, de quoi se changer les idées, partir avec Bianca et Erendal dans leurs luttes, leurs joies et leurs victoires.

Je recommande ce livre à tous ceux qui aiment les mondes magiques, les pouvoirs surnaturels, les amoureux des terres uniques et des coutumes  extraordinaires.

Ce livre est fait pour les amoureux de la Fantasy.

J'aurai pu m'ennuyer à la lecture de ce type d'ouvrage que j'ai rarement lu, mais pas du tout. Pas un seul instant, je n'ai éprouvé de l'ennui. C'est bien écrit, l'intrigue est merveilleuse. On s'attache aux personnages, à leur quête et  à leur vision de la vie.

En résumé : Je recommande vivement pour tous les amoureux de romance Fantasy.

Le thème de ce livre est la décision, la possibilité pour l'être humain de faire des choix libres. 

1) La décision basée sur tout un univers connecté. Pour manger, pour se distraire, pour se faire des amis, pour rencontrer l'amour, pour choisir son métier, ses vacances etc...Tout choix peut être fait avec le plus de prévisibilité possible, avec l'aide d'un monde connecté. On choisit son repas si une application nous dit ce qu'il convient de manger pour que son alimentation hebdomadaire soit équilibrée. On choisit ses amis si une autre information numérique nous indique ceux qui sont compatibles avec nous etc...I

2) Une autre décision possible est celle qui se prend plutôt par l'écoute de ses ressentis, de son corps, de ses pressentiments. Sans compter l'intuition qui est une source d'information plus risquée que de se confier aux programmations numériques, mais où la liberté est plus grande. L'erreur n'est plus évitée. 

3) Enfin, un autre choix se présente à nous : Le monde connecté ne se contente plus de nous prévenir, de nous donner son avis, non, cette fois-ci, il prend en charge lui-même la plus grande partie de notre vie avec toutes les petites décisions ordinaires de chaque instant. On laisse le numérique choisir à notre place. On est progressivement manipulé par le monde technologique, numérique et  l'intelligence artificielle. Dorénavant pour choisir, il suffit de laisser les écrans, les réseaux sociaux, les programmes technologiques choisir notre destin. Ce sont eux qui nous guident dans nos choix même les plus intimes.  A notre insu, par les publicités par exemple,  tous nos comportements sont influencés. Nous croyons qu'il s'agit de nos propres choix, alors que nous avons été comme "téléguidés", par la manipulation dont nous sommes victimes.  

Voilà les trois types de décision possibles que j'ai dégagés de cette lecture  et qui sont ici développés par cet auteur très talentueux. C'est une réflexion intelligente basée sur une histoire très captivante. On est pris au jeu. 

Le personnage principal : David Lisner ne parle plus d'amitiés, mais, avec son addiction au réseau social "Love me", il parlera plus volontiers de : "Capitalisation méthodique du nombre de ses followers" tandis que Eve, son amie, parlera davantage de la richesse de l'intuition qui lui évite de se tromper. Quand il lui demande "Comment ? ", elle répond : "Je sens que mon intuition est juste quand elle s'impose à moi comme une évidence".

J'ai beaucoup aimé ce livre. Je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé. C'est un roman détente, tout à fait adapté pour s'évader quelques heures de notre quotidien.

Les personnages de ce récit sont  très attachants : 

Charlène, jeune adolescente de 17 ans qui cherche sa mère. En quête de ses origines. Aude : une femme qui découvre l'adultère de son mari. Nicolas dont le passé d'enfant est lourd à porter, hypocondriaque. Alexandre, homosexuel en rupture amoureuse. Jérôme, le père de Charlène qui vit une relation fusionnelle avec sa fille qu'il a élevée tout seul. 

Ces personnes ont tous un secret. J'ai aimé que l'écrivaine brosse avec autant d'habilité le cheminement psychologique et affectif de chacun des protagonistes. J'ai adoré aussi leur tempérament respectif. Ma préférence va pour Alexandre, homosexuel, dont l'exubérance m'a beaucoup plu. Ils vont tous connaitre au cours des semaines qu'ils vont passer ensemble un cheminement intérieur extraordinaire. 

J'ai aimé les voir s'apprivoiser les uns les autres alors qu' ils avaient une vie si différente avant leur rencontre. J'ai adoré la manière dont ils vont enquêter pour trouver la mère de Charlène. Par leur amitié, ils vont comprendre les noeuds affectifs de chacun, démêler les méandres de leur passé respectif, avancer vers une réconciliation profonde avec eux mêmes.

Ce qui me plait dans ce genre de livre c'est le mélange de bonne humeur, une touche de tragique et le changement de vie des personnages. Petit à petit, chacun d'eux évolue et trouve sa place en ce monde. A titre personnel, j'ai vu dans cette histoire l'effet salvateur des relations amicales qui se tissent entre eux tous. 

L'amitié est la valeur cardinale de ce roman.

Ma chronique :

C’est un récit absolument extraordinaire. Un condensé d’émotions intenses. Cette écrivaine que je ne connaissais pas a réussi l’exploit dans son roman à créer une belle histoire avec des réalités qui sont pourtant tristes : la maladie, les chagrins d’amour, le deuil. Avec ces éléments non seulement difficiles mais parfois même tragiques, elle a trouvé le moyen d’en faire un récit chargé de poésies, de profondeur, d’évasion, de beauté.

J’avais peur en voyant la 4^ème de couverture de lire un ouvrage qui me plongerait dans la déprime. Mais pas du tout. C’est incroyable d’être parvenue ainsi à me faire vibrer d’émotion tout du long de cette épopée hors du commun.

J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai angoissé, j’ai espéré. Mélissa Da Costa m’a embarquée avec elle sur les rives de notre humanité : Notre besoin d’amour, notre soif de beauté, de bonté, de rêves. J’ai voyagé avec les deux héros dans ce camping-car. Avec eux, j’ai vu les pyrénées, j’ai admiré les paysages superbes, j’ai rencontré des gens merveilleux de générosité.

J’ai rarement lu un livre qui m’a prise aux tripes comme cela. Je n’en ressors pas indemne. Il restera pour moi un des livres qui m’aura le plus marquée cette année. En général, quand je vois qu’un livre est classé dans la catégorie : « Feel Good », je me méfie toutjours un peu. Les histoires trop mielleuses, pleines de bons sentiments, avec une fin heureuse, tout cela me gêne toujours un peu bien que j’en sois friande. Je ne comprends pas d’ailleurs le dédain de certains pour ce type de lecture.

Je me suis demandé pourquoi ce roman avait reçu cette étiquette. Finalement, si, c’est bien là sa place car c’est un livre qui parle de bonheur avec des choses tristes. C’est un livre qui vous emmène dans la beauté du cœur humain avec des réalités pénibles. C’est une histoire remplie de paradoxes et de rencontres, de questions et d’émerveillement. C’est un hymne à la vie. Avec un grand V. C’est un roman profondément humain.

Les mots me manquent. Je vous recommande vivement ce récit magnifique.

Je vous promets des jours et des nuits coupés du monde, complètement embarqués avec Emile et Johanne. Vous serez forcément émus. Personne ne peut lire ce livre sans ressentir son cœur vibrer. 

Je vous préviens : Prenez vos mouchoirs ! Non pas seulement pour pleurer de tristesse mais parce que vous allez frémir devant la beauté, parce que vous allez rire,  parce que vous serez saisis d'émotions.

Le livre commence par le récit d'un suicide : celui de Julien. Bien que ce premier chapitre puisse sembler un triste début, d'autant plus qu'on n'en comprend pas encore la raison, ce livre est tout sauf triste. Mais je dois dire qu'il est cependant, par certains côtés, effrayant. Pourquoi ? Parce que L'auteur va nous emmener dans le jeu d'un monde virtuel : l'Antimonde. 

Julien habite à Rungis, dans un petit studio, son existence lui semble morne et il va d'échecs en échecs : sa vie sentimentale et professionnelle ne lui donnent aucune satisfaction. Alors, pour s'évader de ce réel sans relief, il va s'inscrire sur internet dans un univers totalement irréel. Cependant, ce monde virtuel est en tout point la copie parfaite du monde réel : les pays, les villes, les rues, les bâtiments. Tout est vraisemblable mais rien n'est réel. Dans ce monde, Julien va devenir l'antithèse de ce qu'il est dans la vraie vie qui est la sienne. Connecté derrière son clavier, plongé dans son écran, il va devenir riche (grâce à la cryptomonnaie), célèbre (écrivain de grande renommée), entouré de millions de fans, protégé par une quarantaine de garde du corps. A l'apogée de sa célébrité, il va même jusqu'à habiter en haut de la Tour Eiffel. Il s'offre tous les voyages, tout les plats, tous les logements, tous les loisirs qu'il désire. 

Julien fait la fierté du créateur de ce monde virtuel : un businessman sans coeur, tyrannique, absolument mégalo, sans morale, un vrai dictateur avec ses assistants.  Adrien Steiner est le fondateur de ce monde irréel, il demande toujours plus d'idées, de plans pour parfaire la vie dans cet univers connecté.

Néanmoins, il ne faut pas que Julien devienne plus célèbre que lui, son orgueil ne pourrait pas le supporter.

Tous les avatars des gens du monde entier qui vivent dans ce monde là, aiment  Julien, dont l'avatar s'appelle Vengel.  Ce dernier va devenir pourtant si célèbre qu'il  fera de l'ombre de plus en plus au créateur du site.

Plus on avance dans ce récit, plus on est saisi par la frontière de plus en plus ténue entre le monde réel et le virtuel. A la fin, l'auteur va jusqu'à raconter la retransmission par BFM d'un évènement virtuel pris en capture d'écran : celui de l'enterrement de Vengel.

Malheureusement, il finit par se faire  tuer. Dans ce monde virtuel, c'est plus de 160 millions d'avatars qui sont là aux obsèques de leur idole Vengel.

Après sa mort "virtuelle" de ce monde si vraisemblable mais si faux, Julien se retrouve dans son appartement. Désoeuvré. il comprend, dans un rêve que Julien (son vrai moi) n'est que le brouillon de sa seule vraie réussite : son moi irréel : Vengel.

Il ne sait plus quelle est la partie de lui qui est vivante ou morte...Il pense qu'il ne pourra plus vivre sans la partie irréelle de lui-même.  C'est un livre dont je garderai un souvenir très fort. Je le trouve magnifique. EXTRAORDINAIRE.