Se former aux réseaux-sociaux

Ou Mon apprentissage de l’Autoédition

La création d’un site web avec toutes ses exigences. 

Écrire était mon rêve mais aussi ma passion. J’aime l’écriture mais depuis que j’ai décidé de publier en autoédition, je me rends compte que cela demande un travail considérable. En fait, je fais une formation en ce moment et je découvre tout cet univers. La personne qui m’aide m’a dit que l’autoédition regroupait un peu plus de quinze métiers : écrivain, éditeur, graphiste, comptable, vendeur, publicitaire etc.

Cette semaine, j’ai appris à créer une newsletter, à rédiger mon premier e-mail suite à des inscriptions sur mon site. J’ai appris le référencement SEO, le soin qu’il faut apporter à sa  stratégie de communication, à sa page facebook, à sa présence sur le web, comment améliorer son image de marque, bien déterminer sa ligne éditoriale, savoir s’adresser précisément à sa cible…

Il a fallu que je me familiarise avec un logiciel d’e-mailings, je n’en avais jamais utilisé de ma vie. Tout ce temps à me consacrer à l’informatique est très chronophage.  J’ai tout à apprendre : le référencement naturel sur Google, rédiger des articles de blog avec des mots-clefs, faire des publications sur les réseaux sociaux qui deviennent « virales », comment générer du trafic sur mes pages, améliorer ma présence sur les réseaux sociaux, connaître les bonnes méthodes pour gagner en visibilité, agrandir et fidéliser un lectorat etc…

Il faut que mes lecteurs trouvent ma présence sur le web très intéressante, je dois trouver le moyen de me faire connaitre via les médias sociaux, sur Youtube, en dirigeant mes lecteurs vers mon site web, les inciter à s’inscrire puis les amener à acheter mes livres etc.…J’étais sur Instagram, j’ai dû y renoncer. Trop compliqué, fugace même : Le temps de visionnage est de huit secondes par visuel. Je préfère rester sur Facebook et Youtube plus adaptés à ce que je suis. J’apprends aussi plein de mots anglais : Le personal Branding, une Landing Page, le follower, le freelance, le speed writting…C’est tout un écosystème ce milieu-là avec ses hashtags, son vocabulaire, ses pratiques publicitaires.

Je dois avouer que ce n’est pas la partie que j’aime le plus dans l’autoédition. Certains m’interrogent : « Pourquoi tu ne publies pas en maison d’édition classique ? ». La réponse est simple : c’est très long de se faire publier, j’ai déjà 60 ans, sans compter que les éditions à compte d’auteur ont des coûts trop élevés. Celles à compte d’éditeur publient trop peu. De surcroît, je désire rester indépendante : Je ne veux pas qu’on m’impose des tarifs, une couverture etc.  Je souhaite rester libre. En plus, je ne suis pas d’accord avec certaines idées que j’entends parfois énoncer : Non, les auteurs en autoédition ne sont pas moins bons que d’autres. Est-ce que tous ceux qui publient de façon plus traditionnelle sont forcément de meilleurs écrivains ? Franchement, non. J’ai lu des vrais navets avec des histoires sans queue ni tête. Le succès n’est pas toujours synonyme de talent. Loin de là.

Alors, voilà, je me forme à plusieurs métiers en même temps.  Mais j’ai conscience que c’est un peu peine perdue, certes, je vais renforcer ma présence, tenter d’avoir une stratégie de contenu plus efficace, créer des visuels, des publications plus attractives. Certes. Enfin j’espère.  Mais ce qui ne changera pas, vous pouvez en être bien certains, c’est que mon activité préférée reste et restera toujours l’écriture. Si j’avais pu être auteure sans penser à rien d’autre, cela aurait été l’idéal. Mais on n’est pas dans un monde idéal. Je dois trouver, créer,  animer et engager ce qu’ils appellent ma communauté.

Je suis très touchée par les encouragements reçus, les commentaires que j’ai lus sont souvent très bienveillants.

Mon style d’écriture ? Ce n’est pas de la science-fiction, ni de la Fantasy, ni de la romance, ni de l’histoire, ni même de la poésie. Moi, c’est de la Fiction poétique. C’est-à-dire un mélange de roman, avec un peu de poésie dedans. Ma poésie est dans la manière même avec laquelle je raconte une histoire et non pas de la poésie pure. De surcroît, j’écris souvent avec une ouverture à la transcendance. Plus particulièrement en lien avec ma foi chrétienne. Je ne recours pas à la mythologie ni à tout ce qui concerne la culture ésotérique, ni autres tendances New Age. Je reste profondément catholique. Je suis souvent étonnée de voir que cette identité que je pensais au départ être un handicap pour mon écriture est, au contraire, ce qui attire le plus, ce qui interpelle et marque les gens qui me lisent. Cette façon d’être plaît, j’en suis la première surprise.

Je crois que ce qui me caractérise le plus est cette citation de Christian Bobin :

"Je n'écris pas pour devenir écrivain mais pour rejoindre cet Amour qui manque à tout Amour". 

Alors voilà pour continuer d’apporter de la joie, du rêve, une certaine sagesse, de l’apaisement et surtout de la Beauté, je vais continuer de me former à tout ce qui, pour moi, me séduit beaucoup moins : site, courriel, templates de newsletters, logiciels, améliorer mon site internet.

Finalement, à bien y réfléchir, cette partie est quand même l’occasion de continuer d’apprendre. Même si ce n’est pas ce qui me fait le plus vibrer, c’est là aussi une source de joie.

Si vous aimez me lire, si vous avez envie de me découvrir davantage, je vous invite à vous inscrire sur mon site, vous recevrez un de mes textes inédits que j’ai également mis en vidéo sur ma chaîne YouTube.

A bientôt !